Wednesday 18 February 2015

Quartier Central des Affaires : Étalon-or

+17%... Avec un total de 378 000 m², l’activité transactionnelle sur le QCA a gagné 56 000 m² supplémentaires au cours de l’année 2014. La progression est nettement supérieure à la moyenne régionale (+13%).
Elle n’est certes pas aussi spectaculaire que celle observée sur La Défense mais elle n’en est pas moins remarquable : ces +17% sont en effet enregistrés sur un des rares secteurs d’Île‑de-France à ne pas s’être effondré en 2013. Contrairement à La Défense, le QCA ne bénéficiait donc pas en 2014 d’un effet de base favorable.

Remarquable, le résultat de l’activité transactionnelle sur le QCA l’est à un autre titre : il s’agit en effet du marché le plus cher de la région parisienne. L’environnement économique déprimé et les craintes de beaucoup d’entreprises auraient logiquement dû conduire à en détourner les utilisateurs. Il n’en a rien été. Pourquoi ?

D’abord parce que toutes les entreprises ne sont pas en crise. Le solde de l’emploi tertiaire est d’ailleurs resté positif en Île-de-France en 2014. Beaucoup de sociétés continuent de créer une valeur ajoutée importante et certaines sont en croissance : elles peuvent donc s’offrir les multiples avantages du QCA (centralité, proximité, desserte, image, attractivité, etc...).

Ensuite parce que, justement, il y a ces avantages qui viennent en déduction des coûts immobiliers directs. Les gains de productivité que l’emplacement autorise compensent ainsi une partie des surcoûts de loyers et les rendent acceptables à un panel beaucoup plus large d’entreprises, qui sont simplement bien-portantes. Le QCA n’est pas la chasse gardée exclusive des startups ou des machines à cash…

C’est d’ailleurs une de ses forces sur le marché locatif et une des explications à sa résilience dans un environnement régional beaucoup plus troublé et volatile. Oui, le QCA sert d’étalon du marché locatif : mètre étalon mais surtout, étalon-or.

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